samedi 9 mai 2009

Acceptabilité sociale des éoliennes

le MEEDDAT fait le point 08/05/2009 10:18 (Par Pierre MELQUIOT)




Acceptabilité sociale des éoliennes, le MEEDDAT fait le point. Une étude menée par le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire (MEEDDAT) auprès de riverains de quatre sites d’éoliennes montre « une grande acceptabilité des éoliennes ».


En termes d’acceptabilité sociale des éoliennes, des riverains sont prêts à payer pour conserver leurs éoliennes, selon une récente étude du Service de l'observation et des statistiques du Commissariat général au développement durable, Ministère de l’écologie de l’énergie du développement durable et de l’aménagement du territoire (MEEDDAT).

Alors que la France s’est engagée à accroître dans une proportion importante, d’ici à 2020, une production encore modeste d’énergie éolienne, les nuisances pour les riverains sont régulièrement invoquées à l’encontre du développement des éoliennes. Alors est-ce vraiment le cas ?

Une étude menée par le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire (MEEDDAT) auprès de riverains de quatre sites d’éoliennes montre en fait « une grande acceptabilité des éoliennes ». Sur chacun de ces sites producteurs d’énergie éolienne, selon le Service de l'observation et des statistiques du Commissariat général au développement durable, le démantèlement des éoliennes existantes « provoquerait même une perte de bien être social, évaluée à plusieurs dizaines de millions d’euros. »
Les projets d’implantation de ces sites en éoliennes semblent en fait avoir été même plutôt bien accueillis, mais attention, le ministère précise que « les résultats ne sont pas généralisables tels quels à l’ensemble des sites existants ».

Afin de mesurer les impacts des éoliennes sur le bien être de leurs riverains, le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire (MEEDDAT) a entrepris une démarche qui avait pour objet de leur donner une valeur monétaire.

Une première enquête avait été menée en 2001 afin de quantifier les nuisances paysagères et sonores des éoliennes, auprès de riverains du site éolien de Sigean, dans l’Aude. Peu d’enquêtés s’étaient alors déclarés gênés par les éoliennes près desquelles ils habitaient.
Une seconde étude a été lancée en 2005, sur quatre sites d’implantation d’éoliennes, sur la base du constat que les éoliennes pouvaient être perçues aussi bien de manière positive que négative par les personnes vivant à proximité.

Ce type d’évaluation économique vise à compléter l’analyse qualitative ou sociologique de l’acceptabilité sociale des éoliennes. L’idée est d’inciter les enquêtés à révéler leurs préférences sur les éoliennes et à exprimer ces préférences en terme monétaire.
Seuls 5 % des riverains trouvent leurs éoliennes gênantes, estime le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire (MEEDDAT). Les enquêtés des quatre sites ont une perception positive de l’énergie éolienne en général mais aussi de « leur » site éolien : seuls 5 % estiment que les éoliennes près desquelles ils habitent sont gênantes. Le contexte dans lequel le projet s’est mis en place, et notamment la manière dont la population locale a été impliquée, est certainement un élément déterminant de cette bonne acceptabilité : dans les quatre cas, peu d’enquêtés disent avoir été défavorables au projet d’implantation, la majorité y était plutôt favorable ou indifférente.

De façon analogue, l’impact de l’ajout de dix éoliennes sur les sites actuels a été estimé. Deux tiers des enquêtés se déclarent favorables à une telle extension, ce qui montre à nouveau la bonne acceptabilité des sites étudiés. Un tel projet d’extension constitue plutôt un bénéfice social pour la collectivité.

Cependant, les estimations les plus prudentes montrent que, sur le site de Mardyck, il pourrait avoir un impact nul en termes de bien être social, voire un impact négatif, précise le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire (MEEDDAT).

Rappelons que le Grenelle environnement prévoit un doublement de la part des énergies renouvelables à l’horizon 2020, en cohérence avec l’objectif assigné à la France dans le cadre du paquet « énergie-climat » de l’Union européenne. La réalisation de cet objectif ambitieux passe par un développement de toutes les énergies renouvelables, et requiert en particulier un fort développement de la biomasse (biocarburants, biogaz, bois énergie), de la géothermie et de l’éolien. La production d’énergie éolienne devrait ainsi être multipliée par plus de dix d’ici à 2020.

La France développe déjà ses filières d’énergies renouvelables. En 2007, leur production a augmenté de 4 % pour atteindre 18 Mtep (millions de tonnes équivalent pétrole). En particulier, l’énergie éolienne a fait un véritable bond, avec une progression de 85 % sur l’année, pour atteindre environ 0,4 Mtep. Elle ne représente cependant que 2 % de la production d’énergies renouvelables et moins de 1% de la production d’énergie totale.



Le dossier du Meedtat avril 2009 :

67% des riverains d'éolienens prets à payer pour conserver leurs éoliennes !!

Alors que la France s’est engagée à accroître fortement d’ici à 2020 sa production encore modeste d’énergie éolienne (encadré 1), les nuisances pour les riverains sont régulièrement invoquées à l’encontre de ce développement.

Une étude menée par le ministère auprès de riverains de quatre sites montre au contraire une grande acceptabilité des éoliennes. Sur chacun de ces sites, démanteler les éoliennes existantes provoquerait même une perte de bien être social, évaluée à plusieurs dizaines de millions d’euros.

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